“Les TCA me détruisent… et pourtant, ils me rassurent” 



Cette ambivalence que personne ne voit

Quand on vit avec un trouble du comportement alimentaire (TCA), on peut ressentir deux élans contraires :

  • L’envie sincère de guérir, de ne plus souffrir, de retrouver une vie apaisée
  • Et l’envie de rester là, dans ce qu’on connaît, même si ça fait mal

Pourquoi ? Parce que même les comportements destructeurs ont une fonction. Ils apaisent, ils protègent, ils donnent une illusion de contrôle. Ils deviennent parfois une identité, un repère, un refuge.

 Le trouble alimentaire comme stratégie de survie

Votre trouble n’est pas “vous”. Mais il a peut-être été votre façon de tenir debout pendant des années.

  • Il vous a permis de canaliser des émotions trop fortes
  • Il vous a donné une structure quand tout semblait flou
  • Il vous a offert une forme de contrôle dans un monde imprévisible

Alors le lâcher, même si vous le souhaitez, peut faire peur. Parce que derrière, il y a des blessures à regarder, des émotions à ressentir, des vides à apprivoiser.

 Et si je ne savais plus qui je suis sans mon trouble ?

C’est une question que beaucoup se posent. Quand le trouble est là depuis longtemps, il devient un filtre à travers lequel on se définit.
Changer, c’est aussi perdre une partie de cette identité. Et ça peut être vertigineux.
Mais c’est aussi l’opportunité de se redécouvrir, sans masque, sans carapace.

Regarder ce qu’on a fui : un acte de courage immense

Changer, ce n’est pas juste “arrêter de faire des crises”. C’est oser regarder ce qui se cache derrière : les peurs, les manques, les douleurs anciennes.
Et parfois, cela implique des choix de vie puissants :

  • Quitter un emploi qui vous épuise
  • Mettre fin à une relation toxique
  • Dire non à ce qui vous détruit, même si cela vous a longtemps tenu debout

Rien que de regarder cela, c’est déjà du courage. Et vous n’avez pas à le faire seul(e).

 Une thérapie à votre rythme, sans pression

Dans mon accompagnement, je ne force pas la main. On observe, on écoute, on accueille. On avance à votre rythme, avec vos résistances, vos hésitations, vos pauses.
Vous pouvez :

  • Suspendre le suivi si vous avez besoin de digérer
  • Revenir quand vous vous sentez prête
  • Explorer vos peurs sans devoir les affronter tout de suite

Parce que la thérapie, ce n’est pas une course. C’est un chemin. Et vous êtes libre de le tracer à votre façon.

 Et si vous n’aviez pas à choisir entre tout lâcher ou tout garder ?

Et si vous pouviez avancer pas à pas, sans renier ce que vous avez été, mais en vous ouvrant à ce que vous pouvez devenir ?
👉 Je suis là pour vous accompagner, même dans vos hésitations. 👉 Même si vous avez peur, vous n’êtes pas seule
Changer, ce n’est pas devenir quelqu’un d’autre. C’est enfin devenir vous-même.